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11 août 2005 4 11 /08 /août /2005 00:00
Procès collectif pour les faucheurs d'OGM
Le 10 août 2005 - 11:55
> Deux faucheurs d'OGM avaient été convoqués individuellement

> Leur procès a été reporté
au 27 octobre
«A cause de la complexité de l'affaire», le juge Duval-Molinos a choisi de renvoyer à l'audience collégiale du 27 octobre le procès de deux faucheurs d'OGM qui devait se tenir jeudi 11 août devant le tribunal d'Orléans. Jean-Marie Loury, agriculteur bio à Courbehaye, et Patrice Alliot, instituteur à Châteaudun (Eure-et-Loir), étaient convoqués pour répondre de faits de «dégradation grave du bien d'autrui commise en réunion» après avoir participé au fauchage de deux champs de maïs génétiquement modifié, le 7 juillet dernier à Greneville-en-Beauce et Neuville-aux-Bois. Ils seront donc finalement jugés le 27 octobre, date déjà retenue pour le procès d'un premier fauchage en août 2004.

Ce renvoi est une «victoire» pour les faucheurs volontaires de la région Centre qui voient ainsi le caractère collectif de leur action «de désobéissance civile» affirmé. «Il y a une contradiction certaine dans les citations individuelles : puisqu'on parle de faits en réunion pourquoi pas de jugement en réunion», a glissé à l'audience Me Susini, leur avocat. Le parquet, qui a convoqué individuellement 7 faucheurs d'ici à la fin septembre, s'est opposé au renvoi du procès. Lequel va à l'encontre de son «choix de stricte administration judiciaire pour faire comparaître rapidement des prévenus qui sont déjà apparus dans les faits de 2004».


«Une justice qui favorise le débat»

«On a gagné notre renvoi pour un grand procès le 27 octobre ! C'est une justice qui favorise le débat et renvoie le gouvernement à sa responsabilité», a déclaré Jean-Marie Loury, sous les applaudissements des quelque 140 personnes venues le soutenir et juste avant de recevoir un coup de fil de José Bové, le leader de la lutte anti-OGM. «Je pense que les essais en plein champ, c'est dangereux pour la santé, l'environnement et notre démocratie. 70% de la population est contre», explique de son côté Patrice Alliot. Des arguments que les faucheurs comptent exposer le 27 octobre, dépassant enfin la seule bataille juridique. Sandrine Séon et Jessica Santiago. Ils étaient convoqués individuellement hier devant le tribunal d'Orléans.
Sandrine Séon Jessica Santiago
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9 août 2005 2 09 /08 /août /2005 00:00

 Environnement et énergies renouvelables

 
Le panneau solaire qu'a fait installer Jean-Claude Léchelon est plutôt discret, sur le toit de son garage à Vignoux-sur-Barangeon (Cher).
Faire rimer vallée du Cher et solaire
( 26/07/2005 )
 

Rares localement, les panneaux solaires colonisent lentement la vallée du Cher. Un pionnier du Vierzonnais s'est fait conseiller par un cabinet de Neung-sur-Beuvron. Le point.
Perché sur le toit, un chauffe-eau solaire rend de bons et loyaux services depuis des années déjà. «J'avais dû être un des premiers à en acheter… énonce tranquillement Jean-Claude Léchelon dans son jardin fleuri. L'été, je pourrais chauffer une piscine avec !» Depuis l'an dernier, c'est dans une autre aventure solaire qu'il s'est lancé. «J'ai commencé les démarches pour installer un panneau solaire il y a à peu près un an. Je savais qu'au sud de la Seine c'est rentable ; l'habitat de la vallée du Cher est généralement orienté au Midi.»


Panneaux japonais transitant par l'Allemagne

Une étude préalable par Habitat Concept de Neung-sur-Beuvron lui a coûté 150 €. L'installation proprement dite a été réalisée par une entreprise bretonne spécialisée, discrètement sur le toit du garage ; le tout prend une matinée. «Les panneaux solaires sont japonais, et transitent par l'Allemagne», s'amuse Jean-Claude Léchelon.

Leur durée de vie est d'au moins trente ans. Il faut ensuite une taxe de raccordement EDF qui coûte environ 150 €. Le coût total de 10.000 € a été financé pour moitié par une subvention de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Une réduction d'impôts de 50 % lui sera accordée. Les nouvelles dispositions Villepin sont toutefois moins avantageuses, fixées à 40 %. Jean-Claude Léchelon a passé un contrat avec EDF qui rachète son électricité 0,50 € le kW. Depuis le mois de février, la production s'élève à 370 kW, mais l'été arrive…

«C'est clairement une démarche militante, reconnaît-il. Je mange bio depuis des années, j'essaie de faire attention à la consommation énergétique familiale. Nous avons vraiment un problème fondamental d'énergie et le solaire est une solution durable.» Prochain projet, bien plus conséquent : construire une maison de paille. Jean-Claude a déjà fait un stage pour acquérir ce savoir-faire. Et non, ce n'est pas une histoire de grand méchant loup.


- Contact : Info énergie 41, tél. 02.54.42.10.00
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9 août 2005 2 09 /08 /août /2005 00:00
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30 juillet 2005 6 30 /07 /juillet /2005 00:00
loire patrimoine mondial UNESCO navigation, vues de la Loire
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30 juillet 2005 6 30 /07 /juillet /2005 00:00
PRIVATISATION DES AUTOROUTES : UN MAUVAIS COUP PORTE AU FERROVIAIRE ET A
L¹ENVIRONNEMENT !


Avec la décision de privatiser les sociétés d¹autoroute, dont l¹A.S.F dans
notre région, le gouvernement se prive d¹un financement important que lui
fournissait ces sociétés d¹autoroutes pour réaliser des infrastructures
ferroviaires.

En effet, les recettes des sociétés d¹autoroute devaient, à hauteur de 500 à
600 millions d¹euros par an, permettre de réaliser des investissements dans
le transport ferroviaire pour soulager la route, via un organisme spécifique
(l¹AFITF : Agence de Financement des infrastructures de transport en France)
créé le 1r janvier 2005.

Les recettes de ses privatisations principalement affectées au paiement de
la dette de l¹Etat, répondent donc à des problèmes du court terme et privent
les pouvoirs publics de moyens sur le long terme pour réaliser des
investissements indispensables afin d Oaméliorer la qualité de l¹air et la
sécurité routière.

On ne peut que regretter cette grave décision; et nous demandons au
gouvernement de se raviser.

Georges Fandos
Délégué régional CAP 21 Languedoc-Roussillon
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29 juillet 2005 5 29 /07 /juillet /2005 00:00

OGM : CAP 21 exige toute la transparence

CAP 21, par la voix de son porte-parole, Eric Delhaye, se félicite de la décision récente de la Cour supérieure administrative de justice de Münster (Allemagne) imposant à Monsanto de rendre public son rapport confidentiel sur les effets sanitaires du maïs OGM MON 863 sur la santé animale (étude sur les rats).

Cette décision fait écho à celle de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) en France qui a considéré également que les études toxicologiques réalisées par les firmes agrosemencières devaient être communiquées au public, répondant ainsi favorablement à la saisine du CRII-GEN.

CAP 21 s’étonne que les sollicitations de ce dernier auprès du Ministère de l’Agriculture pour obtenir les études sanitaires sur certains maïs restent à ce jour infructueuses malgré la décision de la CADA.

Pire encore, CAP 21 s’insurge contre les dispositions de l’ordonnance du 6 juin 2005 relative à la liberté d’accès aux documents administratifs et à la réutilisation des informations publiques qui sanctionnent pénalement la diffusion de documents publics obtenus après passage à la CADA lorsqu’ils touchent à la propriété intellectuelle ou industrielle. Pour Corinne Lepage, présidente du parti écologiste, une telle mesure serait de nature à menacer directement la communication au public des études sanitaires sur les OGM s’opposant ainsi à la Charte Constitutionnelle de l’Environnement, à la Convention Européenne des Droits de l’Homme ou à la convention d’Aarhus qui reconnaissent le droit à l’information du public.

CAP 21 demande à l’Etat de garantir l’organisation d’une véritable controverse scientifique sur les OGM et de financer une recherche publique indépendante sur l’ensemble des aspects environnementaux et sanitaires des cultures de plantes transgéniques.

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27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
 
Recyclage obligatoire des déchets électroniques
( 21/07/2005 )

Portables, ordinateurs, radios et vieilles télés ne pourront plus être jetés à la poubelle et devront désormais être recyclés, selon un décret adopté mercredi en conseil des ministres et transcrivant avec retard plusieurs directives européennes.
 

Le texte interdit l'usage de six produits dangereux dans les appareils électriques et électroniques qui seront mis en vente à partir du 1er juillet 2006, notamment le plomb, le mercure et le cadmium.

Il impose à tous les distributeurs la reprise gratuite d'un équipement usagé pour un appareil neuf acheté, généralisant ainsi une pratique de plusieurs enseignes de la grande distribution.

Tous les déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE) devront faire l'objet d'une collecte sélective et d'un « traitement approprié », seules les parties du produit non réutilisables en l'état ou non recyclables pouvant être incinérées ou mises en décharge.

Sont visés le gros électroménager (réfrigérateur, cuisinière, machine à laver), le petit électroménager (rasoir, machine à café, grille-pain), l'appareillage domestique (luminaires, radios, téléviseurs, perceuses, tondeuses, jouets, câbles électriques), la téléphonie et l'informatique (ordinateur, console de jeux, walkman).


Le coût supplémentaire pris en charge par les producteurs

Aujourd'hui, ces déchets sont collectés par les municipalités et à leurs frais sans tri préalable, soit avec les ordures ménagères, soit avec les autres objets encombrants (apportés le plus souvent en déchetterie ou plus rarement ramassés en porte-à-porte).

Désormais, une collecte sélective de ces déchets sera mise en place mais les coûts supplémentaires occasionnés aux communes (aménagement d'un bac spécial dans une déchetterie par exemple) seront pris en charge par les producteurs, c'est-à-dire les fabricants et les importateurs.

Ces derniers devront également payer pour le traitement des déchets et l'élimination de la fraction non « valorisable », c'est-à-dire non réutilisable ou recyclable.

En pratique, estime l'entourage de la ministre de l'Écologie, Nelly Olin, une des signataires du décret, les industriels vont déléguer cette tâche à des sociétés spécialisées à qui elles verseront une contribution financière.

Les « éco-organismes » seront sélectionnés par les pouvoirs publics et négocieront avec les communes ou leurs syndicats, l'organisation de la collecte sélective, du traitement et de l'élimination des DEEE.

L'ensemble du système pourrait se mettre en place « courant 2006 » si les sept arrêtés d'application prévus par le décret sortent d'ici fin 2005, comme le souhaite Nelly Olin, selon son entourage.

Chaque Français produit actuellement entre 13 et 15 kg par an de ces déchets, dont près de 90 % sont incinérés ou enterrés sans autre forme de procès, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

A terme, estiment les experts du dossier, le recyclage devrait renchérir le prix de détail de l'appareil de 1 à 10 % hors taxes, selon le produit.
SOURCE LA NOUVELLE REPUBLIQUE CENTRE OUEST www.nrco.com
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27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
L'exposition est visible en juillet à la mairie de Thizay.
Milieux naturels d'hier… et de demain
( 18/07/2005 )
 

Avec le soutien financier de la région Centre et de l'Europe, le CPIE Touraine-Val de Loire (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement) a créé une exposition intitulée « Milieux naturels d'hier… et de demain ».

À l'aide de mobilier, outils et matériaux anciens, le CPIE invite le public à remonter cinquante ans en arrière, à une époque où l'agriculture était nettement plus présente qu'aujourd'hui (en tout cas en nombre), où « les milieux naturels étaient mieux entretenus », indique Vincent Lécureuil, directeur du CPIE, et à se projeter à notre époque.

L'idée est de sensibiliser le grand public à la nécessité d'entretenir tous ces milieux naturels et, par la suite, de « réaliser un inventaire des richesses naturelles » du Chinonais.

Un cahier technique sera ainsi adressé aux élus et aux techniciens des collectivités.

L'exposition devrait circuler dans nombre de communes dans les prochains mois.

Jusqu'au 22 juillet, elle est visible à la mairie de Thizay.

Son vernissage s'est déroulé en présence de plusieurs personnalités dont le maire, Gérard Meignent, de Denise Ferrisse, présidente de la commission Jeunesse sports et tourisme du conseil régional, de Virginie Belanafi du PNR (Parc naturel régional), etc.

L'occasion également pour Jacky Vergnaud, trésorier du CPIE, de faire remarquer que cette exposition montrait le savoir-faire de la régie rurale du CPIE, une initiative intéressante quand on sait que le centre est actuellement en pleine négociation de renouvellement de convention triennale avec la région.

- Visible à Thizay jusqu'au vendredi 22 juillet les lundis, mardis et jeudis de 13h30 et 17h30. L'exposition sera ensuite installée à l'abbaye de Seuilly du 26 juillet au 4 août.

SOURCE www.nrco.com
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27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00

CHER

Poissons asphyxiés ( 27/07/2005 )

La pollution de l'Auron (NR du 23 juillet) entraînée par la chute brutale des feuilles suite à la grêle, s'estompe petit à petit. « On dirait que l'eau... Des poubelles pleines de poissons sont ramassées chaque jour. La pollution de l'Auron (NR du 23 juillet) entraînée par la chute brutale des feuilles suite à la grêle, s'estompe petit à petit. « On dirait que l'eau devient plus claire », s'exclamait, hier, un des nombreux badauds venus voir l'état de la rivière. Malheureusement, la situation critique des niveaux d'eau n'est pas propice à l'euphorie générale, surtout du côté des pêcheurs. « Après la pollution, cela va être la sécheresse ! », entendait-on. Et l'état du canal voisin, près des tennis, inquiète au plus haut point. Un bief qui avait pourtant fait l'objet de travaux d'étanchéité très importants et très coûteux, mais qui fuit aujourd'hui comme un panier percé ! En mettant des pompes à eau en batterie, la Ville a fait ce qu'elle a pu pour faire remonter le taux d'oxygène dans l'Auron. Mais cela suffira-t-il ? Chaque jour, des employés municipaux sillonnent la rivière à bord d'une embarcation devenu un « bateau-équarrisseur ». Des beaux sandres, des grosses carpes, des brochets encore jeunes, sont ramassés ici et là. « C'est pas malheureux de voir ça ! », s'exclamait un pêcheur, dépité. Et comme la pluie n'arrive pas, chacun s'attend au pire.

SOURCE  : LA NOUVELLE REPUBLIQUE

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27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
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