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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 10:28

Nous avons besoin du Mouvement Démocrate pour la vitalité démocratique de notre Pays ; les attaques qui se sont cristallisées au cours des dernières heures contre François BAYROU  visent sans doute la personne au-delà de ce que le combat politique loyal devrait permettre mais surtout visent à empêcher la constitution de la seule force nouvelle de la vie politique française.

 Des critiques peuvent toujours être faites.

 Il n’en demeure pas moins que c’est la première fois qu’un parti politique élabore, directement avec ses militants, des statuts qui donnent lieu à des débats extrêmement importants.

 C’est la première fois qu’un parti politique se donne la peine de ne pas confier les rênes à des apparatchiks et tente de définir de nouveaux rapports entre militants et élus, de telle sorte que les uns et les autres puissent être convenablement représentés et entendus au sein des instances dirigeantes.

 C’est la première fois qu’un parti politique accepte de jouer le jeu, dans une totale transparence, de la réflexion sur l’équilibre qu’il convient de trouver entre l’efficacité politique et la démocratie interne.

 Or, si précisément une telle profusion de propositions, de contributions, d’amendements arrive de la nouvelle génération militante du Mouvement Démocrate, c’est bien parce que l’espoir soulevé par la candidature de François BAYROU lors de l’élection présidentielle et qui a rassemblé près de 18% des français n’est pas retombé.

Nous avons maintenant la charge de faire vivre ce parti, et d’en faire effectivement un lieu démocratique à même d’offrir un véritable projet à nos concitoyens.

 Car, et peut-être faut-il le rappeler, dans ces temps où il est bienvenu d’oublier assez vite ses convictions et son éthique pour asseoir sa carrière personnelle, la dignité de la politique, c’est précisément de proposer un projet et de défendre des convictions malgré les résistances et les freins au changement qui s’y opposent.

 Le Mouvement Démocrate va être porteur d’un projet nouveau en ce qu’il sera l’expression d’une nouvelle forme de gouvernance et d’une véritable politique de développement durable.

 En effet, et c’est là l’enjeu, nous allons devoir changer radicalement notre manière de vivre dans les années à venir. La société du carbone, des énergies fossiles, de l’automobile et du tout jetable touche à sa fin.

 Cette révolution est particulièrement difficile à faire dans un pays comme la France, confrontée à de très lourdes difficultés, liées à un appauvrissement que l’on veut nier, à une montée des tensions et de la violence, à une inégalité croissante et criante entre nos concitoyens.

Le développement durable est précisément l’occasion de sortir par le haut de cette crise en déterminant ce que peut être un projet commun.

 C’est précisément à cela que le Mouvement Démocrate doit s’employer sans se soucier des torpilles qui lui sont régulièrement adressées, avant même que le Congrès Constitutif n’ait lieu, torpilles qui sont probablement le signe d’une certaine inquiétude de tous ceux qui ne souhaitent surtout pas que la vie politique française change.

 Corinne Lepage

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 17:29

Lepage doute du Modem et de Bayrou

Pour la présidente de Cap 21, les statuts du Modem donnent au président du parti tous les pouvoirs tandis que la question du développement durable est sous-traitée. Un risque, selon elle, de décevoir de nombreux militants.
Marianne2.fr : Le 7 novembre, le Modem a rendu publics ses statuts et vous a associée à leur élaboration. Vous vous êtes alors fendue d'un communiqué pour expliquer que Cap 21 ne s'était pas mêlé à l'élaboration de ces statuts : pourquoi n'avez-vous pas voulu y être associée ?

Corinne Lepage : J'ai participé à deux réunions auxquelles François Bayrou m'a très correctement conviée. Ce que j'ai dit c'est que ce qui en était sorti n'était pas ce sur quoi nous nous étions mis d'accord au cours de ces réunions. En réalité, les statuts qui en sont sortis, tout du moins le projet de statut, est un quasi copié-collé des statuts de l'UDF. Nous sommes très enthousiastes, et ce depuis le début, dans la création du Modem parce que nous pensons qu'un mouvement démocrate pourrait être quelque chose de profondément révolutionnaire, au sens le plus noble du terme, dans la vie politique française, en tant qu'il serait un vrai mouvement démocratique. Mais nous pensons qu'on ne peut pas exiger de promouvoir la démocratie à l'extérieur si on ne commence pas par s'appliquer à soi-même les règles démocratiques. Dans un parti politique, pour nous, les règles démocratiques ça veut dire utiliser au maximum le système de l'élection.
 

 

Or, dans les statuts qui nous sont proposés, c'est en réalité le président, élu pour trois ans, qui a tous les pouvoirs et qui nomme, en particulier, le comité exécutif qui va l'entourer et une grande partie du bureau politique, et cela ne nous paraît pas compatible avec les principes pour lesquels nous nous battons. J'ajoute à cela, et je l'avais dit à Seignosse (lors de l'université d'été du Modem, NdR), que nous sommes énormément attachés à la collégialité et que je ne trouve pas que les statuts, ni le fonctionnement actuel, soient réellement collégiaux. J'ajoute enfin que si moi-même et mes amis de Cap 21 sommes en politique, c'est pour défendre un projet de développement durable. Or, en l'état, je ne vois pas dans les grands objectifs programmatiques que se donne le Modem, si tant est qu'il y en ait, cet objectif-là comme étant l'objectif majeur, celui qui englobe les autres.

Pourquoi, à votre avis, y'a-t-il eu ce virage par rapport à l'intention de départ du Mouvement démocrate ?
La situation de François Bayrou n'est pas facile, il essaie de contenter un peu tout le monde. Il y a des pressions très fortes des anciens UDF qui, visiblement, accepteraient que l'UDF disparaisse, tout simplement parce qu'ils ont obtenu de pouvoir rester très largement aux commandes. Et nous le voyons dans plusieurs villes de France : il y en a où ça se passe très bien, je pense par exemple à Nantes. Il y en a d'autres, en revanche, où les Modem et Cap 21 ont beaucoup de mal à pouvoir participer aux débats qui sont organisés par les anciens UDF.

Est-ce que pour vous cela pourrait être dommageable à l'organisation interne des élections municipales ?
Le Modem a une vraie difficulté, c'est que nous sommes pris par le temps et les statuts que nous construisons, et là je suis d'accord avec François Bayrou, ne peuvent pas s'appliquer aux élections municipales que nous préparons. Il n'en demeure pas moins que ces élections doivent être faites dans un très grand souci de transparence et d'égalité des armes entre tous les adhérents, ce qui ne me paraît pas tout à fait être le cas.

Est-ce que ce constat pourrait amener à modifier la nature des accords entre Cap 21 et le Modem ?
Nous sommes toujours partie prenante à la fondation du Modem mais j'ai reçu un mandat pour participer à la fondation du Modem qui impliquait une autonomie financière et le respect des grandes orientations de notre programme. Cette autonomie financière reposait sur un engagement écrit. Nous avons renoncé, parce que François Bayrou le souhaitait, à un système confédéral, et donc nous sommes d'accord pour un parti unitaire, et je l'ai dit très clairement, mais en revanche ce que nous représentons au sein du Modem, c'est à dire cette image écologique, très grande exigence de collégialité… c'est pour nous la pierre angulaire, notre raison d'y être et c'est la raison d'y être de nombreux militants.
 
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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 08:34
Un certain nombre de candidats issus de CAP 21ou inscrits dans dynamique de la refondation écologiste et citoyenne au centre ont été investis par le nouveau Mouvement Démocrate pour représenter les valeurs de l'écologie, de l'humanisme et de la démocratie sociale lors des élections législatives des 10 et 17 juin 2007.

Corinne LEPAGE, ancienne Ministre et présidente de CAP 21 tient à leur témoigner tout son soutien pour défendre un projet libre de tout dogme, un projet pragmatique pour répondre aux enjeux écologiques, sociaux et économiques de demain.

Ces candidats, rénovateurs et rassembleurs, s'inscriront dans une démarche constructive et positive au service de l'intérêt général.
La liste des candidats et des circonscriptions
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 09:12
 
AP | 23.04.2007 | 18:12

Corinne Lepage, présidente du parti écologiste Cap 21 qui a soutenu la candidature Bayrou, estime dans les colonnes de "La Croix" de mardi que le président de l'UDF ne "doit pas renouer d'alliance avec la droite". "Sinon, cela ne valait vraiment pas la peine de fournir tant d'efforts pour faire entendre sa différence".

"Doit-il pour autant pencher à gauche? Je dirais plutôt que le candidat UDF est parvenu à créer un nouvel espace politique qui ne se confond ni avec la droite ni avec la gauche et qu'il s'agit aujourd'hui de le faire vivre", via la "création d'une nouvelle formation politique qui puisse réunir des gens d'horizons différents", histoire de se défaire de la "petite connotation de droite, dont François Bayrou souhaite se défaire" et que garde l'UDF. Ce nouveau parti doit "voir le jour avant les élections législatives".

Et selon Corinne Lepage, "tout cela n'a de sens que si le nouveau parti adopte la forme d'une confédération et abrite un pôle écologique à part entière".

Notant que "nombre d'électeurs ont malgré tout choisi François Bayrou parce qu'ils le jugeaient à même de créer une alliance de centre-gauche", et que "c'est sans doute ce qu'il aurait tenté de faire s'il s'était qualifié pour le second tour contre Nicolas Sarkozy", Mme Lepage se demande enfin si cette idée peut "aboutir dans les conditions actuelles? On devrait le savoir bientôt".

Associated Press
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 17:11
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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 17:40
Bercy-0099.jpg
La France rime avec Assurance, Confiance, Chance, et Espérance."*
"La révolution orange est en marche.
Nous sommes là pour GAGNER."
Devant plus de 17000 personnes François Bayrou, avec celles et ceux qui l'accompagnent et l'ont rejoint, a réussi son grand oral de passage. En digne futur successeur des plus grands chefs d'Etat que la République ait connu, hier soir, à Paris, il a conquis tout le public, qui sous le charme, sait désormais que le grand soir est possible en France.
Nous, adhérents de Cap 21, autour de Corinne Lepage présente hier soir à Bercy, avec tous ceux qui ont oeuvré pour sa campagne, sommes confortés dans notre conviction d'avoir fait le bon choix.
Celui d'être au côté de François Bayrou, au moment ou la politique française va changer d'âge, changer d’ère.
"Notre vote dimanche, lors du premier tour de l'élection présidentielle verra tomber une première bastille, en finale 15 jours plus tard, ce sera le tour de l'autre bastille d'être prise" *
Pour reprendre un thème qui nous est cher, à Cap 21, nous sommes entrés en résistance.
Le mur de Berlin est bien tombé, le clivage et l'obscurantisme de notre politique manichéenne sont en train de tomber sous la lucidité de ceux qui veulent une autre France. Une France qui dans une véritable Europe politique fera que chaque matin en me rasant,  je serai fier, du chemin et du travail accompli et du chemin qui reste à construire pour retrouver la place qui était la nôtre au sein de l'Europe et du Monde.
Sous la Marseillaise nous nous sommes quittés.
J'aurais aimé entendre le chant des Partisans.
Dimanche le seul vote utile pour la France est François Bayrou.
Christian Beaudin Cap 21.
* extraits du discours de François Bayrou
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 14:59
Ca y est ! François Bayrou est dans la dernière ligne droite avant le premier tour. Cette semaine promet d'être passionnante. Après avoir parcouru la France entière, après avoir été rendre visite à nos concitoyens d'Outre-Mer à Mayotte, La Réunion, en Guadeloupe en Guyane, en Martinique, sans avoir oublié nos compatriotes de l'étranger, François Bayrou entame une semaine décisive. Il sera tout d'abord à Lyon, à Lille, là où le 14 décembre, il lança son premier appel au Rassemblement, sur les terres du Général de Gaulle, à Pau, chez lui, pour une réunion presque familiale où l'émotion sera au rendez-vous, puis à Rouen en hommage à Jean Lecanuet. Le point d'orgue de cette vague orange qui submerge le pays réunira tous les sympathisants, militants qu'il invite mercredi soir à 19 heures au Palais Omnisports de Paris-Bercy. Pour montrer que La France de Toutes nos Forces est en marche !
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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 23:31

PARIS (Reuters) - Bernard Kouchner rallie l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard dans son appel à une alliance entre l'UDF et le PS pour l'élection présidentielle.

"Pour la première fois depuis trente ans, le parti de François Bayrou ne récuse pas la gauche réformatrice. Saisissons cette chance", déclare l'ancien ministre de la Santé de Lionel Jospin dans une tribune à paraître dans Le Journal du Dimanche sous le titre : "Assez de l'esprit sectaire!"

"A l'instar de nos voisins européens, capables de réussir là où nous avons échoué, cette gauche-là ne doit pas refuser l'alliance avec un centre rénové", souligne Bernard Kouchner, qui a rejoint l'équipe de campagne de la candidate socialiste Ségolène Royal en février.

"Je ne suis pas dans une manoeuvre politicienne, je ne l'ai jamais été. Et je n'imagine pas que Michel Rocard y soit, lui qui a plus apporté à la France et aux idées que tous ses détracteurs réunis", explique-t-il.

"J'ai suffisamment soutenu Ségolène Royal et travaillé avec elle pour savoir qu'elle peut orchestrer calmement cette indispensable mutation", poursuit-il.

"Je sais que les alliances ne se noueront qu'après le premier tour. Ce n'est pas ajouter à la confusion que de revenir dès aujourd'hui à l'essentiel, et de préférer aux calculs politiciens des convictions que tant d'entre nous partagent", insiste Bernard Kouchner.

"Les électeurs de dimanche prochain ne sont pas prisonniers des frontières du sectarisme. La France vaut mieux que nos certitudes vieillies et nos crampes partisanes", conclut-il.

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 12:15

Michel Rocard le 17 octobre 2006 à Saint-Cloud
©AFP/Archives - Fred Dufour

 

 

Implicitement, Michel Rocard vient de rejoindre François Bayrou.

En effet l'appel qu'il vient de lancer à Ségolène Royal pour qu'elle prenne contact avec François Bayrou, avant le premier tour de l'élection Présidentielle, est certainement le tournant de cet avant premier tour.

En voulant ainsi faire barrage à Nicolas Sarkozy, Michel Rocard fait le choix de François Bayrou, seul capable au deuxième tour de l'emporter sur le candidat UMP.

Michel Rocard va encore plus loin car  il ne voit pas de différence entre les sociaux démocrates et les démocrates sociaux.

Michel Rocard voit-il enfin son rêve d'un grand parti Démocrate et Européen se profiler autour de François Bayrou?

Qu'en pensez vous ?

A vos commentaires.

Christian Beaudin

CAP 21 centre

voir l'article de l' AFP

www.afp.com/francais/news/stories/070413100056.k3b0d43e.html

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 10:49



Parce que s'engager n'est pas un vain mot et car les luttes n'appartiennent pas au passé, le PoliTIC'Show, AC le Feu, Actenses, l'AFEV, la Confédération Etudiante, MRJC, Ni putes ni soumise s'associent pour lancer cet appel à la vigileance citoyenne : Votez, Votons. Et ne nous contentons jamais de cela. Ensemble, nous pouvons peser sur les décisions d'avenir.........
Politicshow
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